Entreprise Insights - ComplyAdvantage https://complyadvantage.com/fr/insights/topic/entreprise/ Better AML Data Wed, 20 Nov 2024 08:53:21 +0000 fr-FR hourly 1 Qu’est-ce que le filtrage des entreprises en matière de LCB ? https://complyadvantage.com/fr/insights/quest-ce-que-le-filtrage-des-entreprises-lcb/ Wed, 20 Nov 2024 08:53:21 +0000 https://complyadvantage.com/?p=84058 Le filtrage des entreprises est un processus essentiel pour garantir la fourniture sécurisée de services financiers à votre clientèle d’entreprise. Pour choisir la bonne solution de filtrage, vous devez maîtriser les objectifs du processus et les défis inhérents. Le présent […]

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Le filtrage des entreprises est un processus essentiel pour garantir la fourniture sécurisée de services financiers à votre clientèle d’entreprise. Pour choisir la bonne solution de filtrage, vous devez maîtriser les objectifs du processus et les défis inhérents.

Le présent article aborde les points suivants :

  • Le fonctionnement et l’importance du filtrage des entreprises
  • Les défis posés par le déploiement à grande échelle des pratiques de filtrage des entreprises
  • Les bonnes pratiques à adopter et comment la technologie peut aider

Qu’est-ce que le filtrage des entreprises en matière de LCB ?

Le filtrage des entreprises consiste à vérifier, évaluer et attribuer un niveau de risque aux entreprises avec lesquelles un établissement financier souhaite travailler. Ce processus s’applique à toute personne ou entité susceptible de représenter l’entreprise, qu’il s’agisse d’employés, de partenaires ou encore de bénéficiaires effectifs ultimes (UBO).

En règle générale, ce processus fait partie des pratiques de connaissance de l’entreprise (KYB) et de lutte contre le blanchiment d’argent (LCB) auxquelles tous les établissements financiers sont contraints de se conformer. Cependant, ce processus protège aussi les établissements contre différentes formes de fraude économique et commerciale et contre les risques de dommages réputationnels associés à ces menaces.

Par-dessus tout, lorsqu’il est exécuté de manière rigoureuse et efficace, le processus de filtrage des entreprises empêche les criminels et les terroristes d’utiliser de fausses sociétés pour blanchir de l’argent, escroquer des entreprises légitimes et financer des activités terroristes.

Réglementations et exigences LCB pour le filtrage des entreprises

Il existe partout dans le monde des réglementations qui encadrent le filtrage des entreprises. Cette section présente les principales réglementations en vigueur dans les différentes régions du globe.

Réglementations sur le filtrage des entreprises au sein de l’Union européenne

Au sein de l’UE, les exigences relatives au filtrage des entreprises ont évolué au fil de diverses directives et recommandations, ces dernières étant principalement axées sur la lutte contre le blanchiment d’argent, la connaissance du client et les normes de gouvernance d’entreprise. Le socle de ces exigences a été posé par différentes directives anti-blanchiment également appelées AMLD :

  • La 4ème Directive anti-blanchiment (4AMLD) qui exigeait des établissements qu’ils conservent les informations sur les bénéficiaires effectifs ultimes (UBO) et en facilitent l’accès, ce qui élargissait le champ des entités réglementées et introduisait des mesures plus strictes en matière de CDD.
  • La 5ème Directive anti-blanchiment (5AMLD) qui a encore amélioré la transparence en renforçant les contrôles opérés sur les monnaies virtuelles et les cartes prépayées et en rendant obligatoire la vigilance EDD envers les pays tiers à haut risque et les personnes politiquement exposées (PPE). 
  • La 6ème Directive anti-blanchiment (6AMLD) qui a clarifié la définition du blanchiment d’argent, étendu la responsabilité pénale aux personnes morales et introduit des sanctions plus sévères.

En outre, les réglementations KYC de l’UE imposent aux établissements financiers de vérifier l’identité de leurs clients avant d’établir des relations d’affaires avec ces derniers. Il s’agit de comprendre la nature et l’objet de cette relation, de tenir à jour des fiches d’informations précises sur les clients et de signaler les transactions suspectes aux cellules de renseignement financier (CRF) compétentes.

Le Règlement général sur la protection des données (RGPD) a également un impact sur les processus de filtrage des entreprises en définissant des normes rigoureuses en matière de protection des données et de confidentialité. Les établissements doivent veiller au traitement légal des données personnelles en demandant souvent leur consentement explicite aux personnes concernées et également mettre en place de puissantes mesures pour sécuriser les données. Ces mêmes personnes ont le droit d’accéder à leurs données, de les rectifier ou de les supprimer.

Au sein de l’UE, l’application de la réglementation sur le filtrage des entreprises est assurée par les autorités de régulation nationales et sous le contrôle d’organismes européens tels que l’Autorité bancaire européenne (ABE) et l’Autorité européenne des marchés financiers (AEMF).

Comment fonctionne le filtrage des entreprises ?

À l’instar des procédures de filtrage des clients que les établissements financiers doivent appliquer avant de traiter avec des particuliers, le filtrage des entreprises impose toute une série de vérifications afin de s’assurer que toutes les parties concernées sont bien celles qu’elles prétendent être et qu’elles ne sont pas des criminels notoires. Néanmoins, dans le cas du filtrage des entreprises, les établissements doivent procéder à des vérifications sur des sociétés et sur toutes les personnes en lien avec ces dernières.

Le filtrage des entreprises repose donc sur plusieurs éléments-clés : 

  1. La vérification de l’UBO : Les établissements financiers doivent obtenir, consigner et communiquer des informations complètes et à jour dont le numéro d’immatriculation de l’entreprise cliente, son identité, son adresse et son statut officiel. En outre, ces établissements doivent contrôler l’identité des dirigeants et identifier les personnes physiques et morales qui possèdent directement ou indirectement l’entreprise en vérifiant le nombre d’actions qu’elles détiennent et le niveau de contrôle qu’elles exercent sur la Direction afin de déterminer l’UBO. Toute personne identifiée comme étant le bénéficiaire effectif ultime doit ensuite faire l’objet de contrôles préalables dans le cadre d’une obligation de vigilance appropriée, conformément aux exigences en matière de LCB/KYC.
  2. Le filtrage des sanctions : Le filtrage des entreprises implique aussi de vérifier la présence ou non de toute personne physique et morale concernée sur des listes de sanctions, notamment la liste des ressortissants spécialement désignés (SDN) de l’OFAC aux États-Unis, et ce afin de déterminer s’il s’agit de criminels identifiés. Si ces personnes figurent sur ce type de liste, les établissements doivent alors les soumettre à une vigilance accrue (EDD), les signaler aux autorités compétentes ou cesser toute relation avec elles. 
  3. Le filtrage de la couverture médiatique négative : Les établissements doivent en outre procéder à l’examen systématique des médias à travers le monde pour s’assurer qu’aucune partie impliquée dans la chaîne de propriété de l’entreprise cliente – ou dans l’entreprise elle-même – ne figure dans des articles de presse négatifs les mettant en cause dans des activités criminelles. Ce processus doit également comprendre le filtrage des médias dans de nombreuses langues en se concentrant sur les lieux où les bénéficiaires effectifs ultimes sont identifiés comme actifs.

Défis courants du filtrage des entreprises en matière de LCB

Même si l’objectif d’un établissement financier est d’établir des relations B2B avec sa clientèle d’entreprise, le filtrage des entreprises n’en reste pas moins un processus complexe et intensif qui pose différents défis en matière d’enquête et d’organisation. Parmi les plus courants, citons :

  • Les compétences des criminels : Les établissements doivent être particulièrement vigilants concernant le filtrage des entreprises car les criminels sont particulièrement habiles pour dissimuler leur implication dans des transactions illicites. L’équipe en charge de la conformité doit mettre à jour la véritable chaîne de propriété et déterminer si des criminels se cachent derrière d’autres entités dans le but de commettre des délits financiers. Tout manquement à cette règle entraînera de lourdes pénalités et une grave atteinte à la réputation de l’établissement financier.
  • Le dynamisme du risque : Les établissements doivent pouvoir filtrer efficacement leur clientèle d’entreprise avant le début de la relation et ajuster en permanence et au fil du temps le niveau de risque attribué à chaque entreprise cliente. Même si une entreprise peut passer avec succès un premier niveau de contrôle, l’ensemble du réseau d’entités et d’individus gravitant autour d’elle peut évoluer de manière subtile ou significative tout au long de la relation, ce qui, dans ce cas, expose à nouveau l’établissement.
  • L’étendue du filtrage : Au niveau organisationnel, les établissements financiers doivent mettre en place des équipes, des processus et des outils capables de gérer la complexité et l’ampleur du filtrage des entreprises. Si trop de processus sont exécutés manuellement ou lentement, l’efficacité globale de l’équipe Conformité s’en ressent. De plus, il devient plus compliqué de faire évoluer cette même équipe à mesure que l’activité se développe car les coûts d’un filtrage inefficace rendent plus difficile l’intégration de nouveaux membres à l’équipe.

Bonnes pratiques pour le filtrage des entreprises

Étant donné les défis de taille liés à l’exécution et au dimensionnement des procédures de filtrage des entreprises, il est judicieux de tenir compte des bonnes pratiques suivantes :

  • Définir des politiques s’appuyant sur une approche fondée sur le risque : Avant de définir ses procédures, chaque établissement financier doit déterminer sa propre approche de la gestion des risques. En identifiant les types de risques qu’il est prêt à supporter, ceux qu’il ne peut pas tolérer et les ressources qu’il est capable de mobiliser, le choix des politiques et des procédures de filtrage des entreprises à mettre en place devient beaucoup plus clair. Documenter ces principes et processus aide l’équipe opérationnelle à prendre des décisions plus rapidement.
  • Investir dans la formation des employés : Procéder au filtrage des entreprises avec la rigueur et le tact qui s’imposent exige de la finesse et de la nuance. Les établissements peuvent surmonter les principaux obstacles au dimensionnement d’une telle opération en investissant du temps et des ressources dans la formation et la mise à niveau des compétences du personnel. Les employés pourront ainsi réaliser des enquêtes plus efficaces et s’appuyer sur les outils nécessaires pour gérer les relations clients d’une manière qui profitera à l’établissement sur le long terme.
  • Évaluer les risques de manière dynamique : Au nom de l’efficacité à court terme et d’une entrée en relation d’affaires rapide avec une clientèle d’entreprise, certains établissements estiment que l’évaluation des risques est une opération qu’ils doivent réaliser une seule fois, au début de la relation. Dans la pratique, les établissements financiers s’exposent à des pénalités et à des dommages réputationnels s’ils ne s’adaptent pas aux nouveaux développements susceptibles de faire évoluer le score de risque de leur clientèle d’entreprise. Les établissements doivent veiller à utiliser des solutions technologiques pour évaluer les risques de manière dynamique et tout au long de la relation client. 

L’importance des technologies de pointe

Pour être efficace, le filtrage des entreprises nécessite un effort massif en termes d’investigation, de documentation et d’évaluation dynamique des risques.

Les technologies peuvent aider les établissements à analyser rapidement davantage d’informations, à documenter les processus avec plus de précision et à actualiser de manière dynamique le statut de toutes les parties impliquées dans les activités de l’entreprise cliente, une mission que des humains seuls ne peuvent tout simplement pas réaliser.

Pour être concrets, l’IA et l’apprentissage automatique peuvent aider les établissements financiers à parcourir les listes de sanctions et les articles de presse négative bien plus efficacement qu’une équipe humaine le ferait. Grâce à des solutions logicielles à la pointe de la technologie, les employés ont toutes les informations nécessaires à portée de main et n’ont plus besoin de basculer de manière contreproductive entre plusieurs écrans et systèmes.

Solutions fondées sur l’IA pour le filtrage des entreprises

Des établissements de toute taille travaillent avec ComplyAdvantage pour filtrer leur clientèle d’entreprise de manière plus efficace et plus rapide. Parmi les principaux avantages qu’ils en retirent, citons :

  • L’automatisation efficace du filtrage et de la surveillance continue : L’automatisation du filtrage des sanctions et de la presse négative permet de s’appuyer sur des processus rationalisés. De plus, une surveillance continue assure une conformité continue et qui permet aux établissements d’être informés des toutes dernières évolutions et exigences de la réglementation.
  • Les paramètres de filtrage personnalisables : Les établissements peuvent adapter les paramètres de filtrage et de surveillance à leur approche et à leurs politiques uniques fondées sur le risque. Cette personnalisation garantit un service parfaitement intégré au cadre opérationnel en place dans l’établissement.

L’affichage centralisé des informations : Avec l’offre ComplyAdvantage, toutes les informations critiques sont accessibles depuis un seul écran. Cette approche centralisée simplifie non seulement le processus d’examen, mais permet aussi de conserver toute la traçabilité de chaque décision prise, ce qui simplifie les processus de conformité et d’examen.

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Découvrez pourquoi les principales institutions financières accordent leur confiance à ComplyAdvantage pour le filtrage des entreprises.

En savoir plus

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Les suites des dossiers FinCEN pour les pays européens https://complyadvantage.com/fr/insights/les-suites-des-dossiers-fincen-pour-les-pays-europeens/ Tue, 16 Mar 2021 15:02:56 +0000 https://complyadvantag.wpengine.com/?p=48410 En septembre 2020, une fuite massive de rapports sur des crimes financiers potentiels déposés par des banques auprès du gouvernement américain a fait les gros titres dans le monde entier. Connus sous le nom de « FinCEN Files », ils ont révélé […]

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En septembre 2020, une fuite massive de rapports sur des crimes financiers potentiels déposés par des banques auprès du gouvernement américain a fait les gros titres dans le monde entier. Connus sous le nom de « FinCEN Files », ils ont révélé un système financier mondial dans lequel des fonds illicites semblaient circuler en toute impunité, bien que les banques et les gouvernements aient conscience de l’existence de ces flux. Pour beaucoup, cela suggère que le cadre mondial de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (LCB-FT) n’est pas adapté et qu’il peine à gérer les risques de blanchiment d’argent et de criminalité financière.

Si la réaction du grand public, déjà engourdi par les nouvelles successives de malversations bancaires, a été modérée, de nombreuses banques américaines et européennes impliquées dans la fuite ont néanmoins vu leur réputation entachée.  Les gouvernements et les autorités de régulation en ont pris davantage note, cependant, et il semble probable que la fuite des fichiers encouragera les efforts, tant au niveau local qu’international, pour renforcer le régime LCB-FT.

Les dossiers FinCEN : Que s’est-il passé ?

Dans le cadre de leurs obligations en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, les banques sont tenues de surveiller le comportement de leurs clients et de signaler toute activité suspecte, par le biais de rapports d’activité suspecte (SAR), aux cellules de renseignement financier (CRF) nationales. Les fichiers FinCEN concernaient un nombre important de déclarations d’activités suspectes qui avaient été signalées au Financial Crimes Enforcement Network (FinCEN), la CRF américaine du Trésor américain, mais qui ont ensuite été divulguées aux journalistes du média en ligne Buzzfeed et du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ).

La décharge de données contenait plus de 200 000 déclarations de soupçon entre 1999 et 2017, couvrant des transactions d’une valeur de 2 000 milliards de dollars. Le reportage médiatique autour de la fuite s’est concentré sur la révélation que les banques et les institutions gouvernementales étaient conscientes que de grandes quantités d’argent potentiellement sale circulaient dans le système bancaire international, mais que peu de choses étaient faites pour l’entraver.  Comme on pouvait s’y attendre, la fuite a suscité des réactions diverses de la part des médias, des régulateurs et du secteur financier et bancaire.

Un impact significatif en Europe

Bien que les déclarations de soupçon en question aient été déposées aux États-Unis, elles mentionnent non seulement des banques américaines, mais aussi plusieurs grandes banques européennes, comme Danske et Commerz, et d’autres banques mondiales ayant des bases européennes, comme HSBC, Société Générale, Deutsche et Barclays. En particulier, l’ICIJ a indiqué que plus de 60 % des déclarations de soupçon mentionnent la Deutsche Bank, mais pas nécessairement de manière exclusive dans chaque rapport. Sur les 2 000 milliards de dollars (1 680 milliards d’euros) de transactions signalées comme suspectes par les institutions financières, environ 1 300 milliards de dollars (1 091 milliards d’euros) ont transité par la Deutsche Bank.

Les rapports se sont concentrés sur une série de risques de criminalité financière impliquant des banques européennes, en particulier leur vulnérabilité à l’argent sale provenant de fonctionnaires corrompus et d’oligarques d’Europe centrale et orientale. Un exemple concerne les frères Rotenberg, qui entretiennent des liens étroits avec Vladimir Poutine, et ont été placés sur la liste des sanctions américaines en 2014. Les Rotenberg ont ouvert un compte chez Barclays en 2008, en utilisant une société écran, et ont continué à effectuer des transactions jusqu’en 2016, même après l’imposition de sanctions. En juillet 2020, le Sénat américain a accusé les Rotenberg d’avoir utilisé cette société écran pour acheter secrètement des millions de dollars d’œuvres d’art dans le but d’échapper aux sanctions.

En outre, les dossiers du FinCEN ont également mis en évidence le risque que de nombreuses banques européennes soient potentiellement exploitées par la grande criminalité organisée. La succursale estonienne de la Danske Bank, ainsi que la Deutsche Bank, auraient établi des relations avec des réseaux de sociétés écrans créées dans le seul but de dissimuler l’identité de dirigeants du crime organisé. Les rapports ont démontré le rôle important joué par les sociétés écrans dans l’acheminement de l’argent liquide à travers le système international, ainsi que celui des prestataires de services aux entreprises – souvent basés au Royaume-Uni – qui les ont créées.

La réponse du secteur des services financiers

Plusieurs des banques européennes impliquées dans le scandale n’ont pas publié de réponses publiques, mais celles qui l’ont fait ont eu tendance à se concentrer sur la nature historique des rapports. La Deutsche, par exemple, a indiqué que les rapports concernaient des défaillances antérieures au sein de la banque, identifiées en conjonction avec une action de mise en application de la loi LCB-FT de 2016 aux États-Unis, qui a donné lieu à un programme de remédiation visant à remédier à ces faiblesses. D’autres observateurs experts ont suggéré que les dossiers n’étaient pas particulièrement choquants, voire qu’ils démontraient que le système de LCB-FT fonctionnait expressément comme prévu, les banques se contentant de signaler leurs soupçons aux autorités, sans entreprendre d’actions spécifiques pour stopper les flux.

John Cusack, anciennement responsable mondial de la criminalité financière chez Standard Chartered, a déclaré que les banques « plaident en faveur d’une réforme depuis quelques années, et en particulier d’une réforme des procédures de recherche et de sauvetage ». Il a fait remarquer qu’en cas de succès, cela aiderait non seulement les banques mais aussi les services de répression, en réduisant « le nombre probable de déclarations de soupçon déposées » mais aussi en garantissant qu’elles « seraient de bien meilleure qualité… et axées sur les domaines prioritaires pour… les services de répression ». Cusack a fait valoir que la majorité des clients concernés par les déclarations de soupçon ne font pas l’objet d’une enquête, et encore moins de poursuites, et que si les banques fermaient des comptes sur la seule base de l’activité des déclarations de soupçon, nombre d’entre eux seraient fermés inutilement, provoquant l’exclusion financière de clients économiquement marginaux.

Un appel à l’action pour les législateurs européens

Bien que les réactions du secteur telles que celles de Cusack aient été courantes – et exactes en termes d’obligations pour les banques – la classe politique européenne s’est montrée généralement peu favorable à l’idée que le système soit seul en cause.   Ces réactions ont bien sûr été encadrées en partie par les retombées des récents scandales bancaires européens impliquant des banques nordiques et baltes, qui ont réduit la bonne volonté à l’égard du secteur des services financiers La succession de scandales, culminant avec les dossiers FinCEN, a renforcé le désir au sein de l’Union européenne (UE) de prendre des mesures plus agressives en matière de LCB-FT,

En mai 2020, la Commission européenne a publié des propositions visant à créer une autorité européenne centralisée de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, ainsi qu’un règlement unique, plutôt que l’approche actuelle de la directive sur la lutte contre le blanchiment de capitaux. Bien que les dossiers FinCEN n’aient pas provoqué cette évolution, ils ont au moins donné une impulsion supplémentaire à la mise en œuvre rapide de la réforme.

Ce que les institutions financières européennes peuvent attendre

La mise en œuvre définitive du plan d’action de l’UE en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme prendra du temps. Toutefois, il marque le début d’un changement radical de la réglementation en matière de LCB-FT dans l’UE, qui s’éloigne des réglementations largement standardisées, des changements lents et d’une application uniquement nationale des réglementations.

L’évolution générale des approches de l’UE en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, à travers les directives successives sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, a consisté à faire entrer davantage de secteurs dans le champ d’application de l’obligation et à accroître la profondeur des obligations du secteur privé. Ces développements promis au sein des autorités réglementaires sont susceptibles de dynamiser davantage cette approche. La leçon à tirer du FinCEN Files et de ses suites est que l’on attendra des entreprises une réponse plus intelligente et plus agile aux risques de criminalité financière à l’avenir.

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ComplyAdvantage remporte le prix de l’innovation numérique 2019 https://complyadvantage.com/fr/insights/complyadvantage-remporte-le-prix-de-linnovation-numerique-2019/ Wed, 13 Nov 2019 17:32:48 +0000 https://complyadvantag.wpengine.com/?p=26915 Nous avons eu une semaine exceptionnelle aux bureaux de ComplyAdvantage. Nous avons eu l’honneur et l’humilité de remporter le Prix de l’innovation numérique parrainé par Hiscox au Sunday Times Tech Track 100 Awards pour 2019, et nous avons aussi eu […]

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Nous avons eu une semaine exceptionnelle aux bureaux de ComplyAdvantage. Nous avons eu l’honneur et l’humilité de remporter le Prix de l’innovation numérique parrainé par Hiscox au Sunday Times Tech Track 100 Awards pour 2019, et nous avons aussi eu l’agréable surprise d’être nominé pour la Meilleure utilisation de la propriété intellectuelle présentée par N+1 Singer.

Notre croissance de +1500% nous avons également permit d’être présélectionnés pour le Deloitte 2019 UK Technology Fast 50, arrivant 21ème.

Les récompenses sont un rappel du travail incroyable que notre équipe accomplit chaque jour chez ComplyAdvantage, mais elles ne sont pas la raison de notre mission.

Pourquoi nous sommes ici

ComplyAdvantage a été fondé en raison du flux incessants de problèmes auxquels sont confrontées les institutions financières pour se conformer aux exigences réglementaires. Après la crise financière, l’entretien réglementaire des banques était inefficace au mieux.

Notre fondateur, Charlie Delingpole, a reconnu que la technologie existait déjà pour permettre aux entreprises de s’adapter aux changements réglementaires entrants et de faire des pressions réglementaires une chose du passé. Pour ce faire, ComplyAdvantage s’est concentré sur la fabrication de produits destinés à lutter contre la criminalité financière.

Mais ce ne sont pas ces produits qui sont au cœur de ComplyAdvantage. Ils sont le résultat d’une plus grande vision : combattre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la corruption.

Cinq ans de travail acharné

Nous avons créé, au cours des cinq dernières années, des ensembles de règles qui sont agnostiques en matière de données et capables de capter le comportement d’une transaction suspecte. Ces produits permettent une surveillance continue et automatisée de vos clients, et permet aussi d’alerter vos équipes de conformité si nécessaire.

En addition, nous avons développé un outil filtrant les couvertures médiatiques négatives, permettant de scanner des millions d’articles par jour sans que vos responsables de la conformité aient besoin d’utiliser un moteur de recherche ainsi qu’un filtrage des sanctions qui se met à jour avant que les organismes de réglementation ne puissent envoyer leurs courriels.

Nous savons que mettre un terme à la criminalité financière s’agit d’un objectif énorme, c’est pourquoi nous nous sommes donnés pour mission de créer la première base de données mondiale de personnes et d’entreprises qui alimente les meilleurs outils mondiaux de détection des crimes financiers.

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Santander remporte le prix de la « Meilleure innovation en matière de conception de produits ou de services pour l’intégration numérique » https://complyadvantage.com/fr/insights/santander-remporte-le-prix-de-la-meilleure-innovation-en-matiere-de-conception-de-produits-ou-de-services-pour-lintegration-numerique/ Thu, 31 Oct 2019 17:00:59 +0000 https://complyadvantag.wpengine.com/?p=24468 Les prix du London Institute of Banking & Finance ont été décernés le 6 décembre dernier à Londres à certaines des entreprises les plus innovantes du secteur bancaire et financier. Cette année, les prix ont été décernés dans 17 catégories, […]

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Les prix du London Institute of Banking & Finance ont été décernés le 6 décembre dernier à Londres à certaines des entreprises les plus innovantes du secteur bancaire et financier. Cette année, les prix ont été décernés dans 17 catégories, notamment dans la finance dans les collectivités, technologie et meilleures entreprises en démarrage sur le plan financier.

Nous voulons féliciter notre client Santander pour avoir remporté le prix de la « Meilleure innovation en matière de conception de produits ou de services pour l’intégration numérique » – nous sommes honorés et fiers que nos données et notre technologie fassent partie de votre produit primé.

Santander et ses partenaires ont mis en place une intégration entièrement automatisée pour les PME et les entreprises, en utilisant une fonctionnalité de formulaire dynamique consolidé couvrant une large gamme de produits bancaires, combinée à des APIs afin que le filtrage puisse être effectuée avec précision, du premier coup et en une fois. Il comprend les processus de filtrage KYB et KYC avant d’entreprendre les activités d’accueil des clients. Il élimine les doubles identités et comprend un processus de contre-signature qui serait une première au Royaume-Uni.

À propos du London Institute of Banking & Finance

Le London Institute of Banking & Finance s’efforce de faire progresser le secteur bancaire et financier en offrant une formation exceptionnelle, adaptée aux besoins des entreprises, des particuliers et de la société.

Au cœur du secteur depuis 1879, ils créent des liens et des partenariats entre les gens et les entreprises qui rendent les services bancaires et financiers plus accessibles et mieux compris, et favorisent l’inclusion sociale par une meilleure capacité financière.

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2018 CB Insights Fintech 250 Liste des startups Fintech à la croissance la plus rapide https://complyadvantage.com/fr/insights/2018-cb-insights-fintech-250-liste-des-startups-fintech-a-la-croissance-la-plus-rapide/ Thu, 31 Oct 2019 16:58:37 +0000 https://complyadvantag.wpengine.com/?p=24213 L’équipe de recherche de CB Insights a sélectionné les sociétés Fintech 250 sur la base de plusieurs facteurs, y compris les données soumises par chaque société et leur score Mosaic. Le Mosaic Score est basé sur l’algorithme de CB Insights, […]

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L’équipe de recherche de CB Insights a sélectionné les sociétés Fintech 250 sur la base de plusieurs facteurs, y compris les données soumises par chaque société et leur score Mosaic. Le Mosaic Score est basé sur l’algorithme de CB Insights, qui mesure la santé globale et le potentiel de croissance des entreprises privées. Grâce à cette approche fondée sur des données probantes et fondée sur des statistiques, le Mosaic Score peut aider à prédire l’élan, la santé du marché et la viabilité financière d’une entreprise.

Quelques faits sur le Fintech 250 2018 :

  • 30 des 250 entreprises de Fintech ont atteint une valeur de 1 milliard de dollars ou plus.
  • Depuis 2017, ces 250 sociétés privées ont levé 31,8 G$ dans le cadre de 373 transactions.
  • Il y a eu 82 investissements de 100 millions de dollars et plus au Fintech 250 depuis 2013, dont 33 en 2018 depuis le début de l’année (cumul annuel).
  • 113 nouvelles sociétés ont été ajoutées à la liste Fintech 250 2018.
  • 44% de la liste Fintech 250 2018 sont basés en dehors des Etats-Unis, représentant 31 pays.
  • Ant Financial est la société la mieux financée de la liste Fintech 250, ayant levé environ 19,1 milliards de dollars sur 4 investissements.

Les 250 sociétés Fintech

À propos de CB Insights

Pour CB Insights, la meilleure réponse aux questions stratégiques les plus complexes de l’entreprise se trouve dans les faits.  Il s’agit d’une société de renseignements machine qui synthétise, analyse et visualise des millions de documents pour donner à ses clients des informations rapides et factuelles. Au service de la majorité des entreprises du Fortune 100, ils donnent aux entreprises le pouvoir de prendre de meilleures décisions, de prendre leur propre avenir en main et de capitaliser sur le changement.

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